"Sean, Victor, Paul, Lauren, et les autres sont de jeunes étudiants de l'université du New Hampshire. Ils font partie de cette jeunesse désabusée, issue de milieux aisés, qui hante les facs américaines à cette époque, vaquant lascivement de désirs sexuels en paradis artificiels. Chacun d'eux raconte un court parcours de leur existence : 1985 - 86."

Il paraît qu'il n'y a pas de demi-mesure avec Bret Ellis : soit on aime à la folie, soit on déteste. Je ne peux pas dire que j'ai détesté.... Mais bon, c'est fade et chiant. Les personnages n'ont pas d'envergure et se traînent lamentablement* dans un verbiage pénible. Pourtant l'idée de départ de construction du roman était intéressante et originale : la même scène racontée différemment par les différents protagonistes, de façon dynamique, c'est-à-dire en avançant dans l'histoire chaque fois un peu plus avec chaque intervenant....
Mauvais point également pour le style (du moins en Français !), comment peut on écrire : "Allons prendre une douche à ma chambre" ou "il se défonce à la salle de bain".... (Faudra que j'essaye, tiens ! Ca s'injecte une salle de bain ou ça se sniffe ?). Un bon point tout de même, le traducteur utilise "dire" pour traduire "to say" au lieu de l'inévitable (et horrible) "faire" (euh horrible dans ce sens, car parfois, moi j'aime bien qu'on me fasse....)! cf. fiche de lecture de "Courir avec des ciseaux".
Bon j'arrête là, je ne voudrais dégoûter personne. Mais enfin, lisez vraiment autre chose !
Allez je suis sympa, si vous voulez l'avis de quelqu'un de passionné par cet auteur, voyez : ThD

* j'allais écrire "tout au long du roman", mais ce n'est peut être pas vrai, je n'ai pas fini ce livre (abandonné p.62 / 344).