"Dans une île déserte, un vieux gardien à la mémoire brouillée s'affaire dans les ruines d'un pénitencier pour enfants. Jadis, il y a eu une mutinerie, incendie. Un adolescent révolté, Marceau, a été tué.
La même île, enclave édénique aux confins de la réalité, sert de refuge à Fabien, évadé d'un bagne pour enfants. Il se transformera aux yeux du gardien, dans un jeu subtil de fascination et de violence, en Marceau. et amènera le vieil homme aux limites de la folie, le condamnant à tuer ce qu'il aime."
(4è de couverture).
Nous relisons dès que possible ce roman de l'excellent Pierre Herbart pour étoffer cette note de lecture.
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L'avis de nos lecteurs :
- Patrice Lucian,Pondichéri, Indes, Juillet 2004.
Lisez, lisez Pierre Herbart, ce grand meconnu de la littérature francaise du XXe siecle ! Ses livres ont un ton, un style et un parfum uniques qui font regretter qu'il soit si oubliée et qu'il ait, finalement, si peu produit. On y parle de garcons et de putains, de ports, de bateaux étranges et de voyages incertains, de nuits brumeuses, de solitudes urbaines illuminées par le seul fait d'exister, de corps radieux aimés dans un radieux désir. "L'Age d'or" est l'un des plus beaux récits gays qui soient, sans discours de légitimation ni pathos, écrit dans un style limpide, qui n'a pas pris une ride et rend bien vieux au contraire bien des ouvrages contemporains. "Le Rodeur", "'La Ligne de force" ou "'Alcyon" produisent le même envoutement. Lisez, lisez Pierre Herbart.
