L'innocence du diable
Auteur Eyet-Chékib Djaziri Lecture Avril 2003
Edition CyLibris Création Fiche Avril 2003
Parution 2001

 

Origine France
Traduction  


1910. Julien a la voix et la beauté d'un ange. Romain est un vrai démon que la rumeur publique montre du doigt et que les prêtres de la pension jurassienne où ils sont tous deux pensionnaires, supportent tout juste. Julien est d'une famille de petite noblesse, mais aisée. Romain est un enfant trouvé. Julien est envoûté par Romain qui accepte son amitié, et lui offre la sienne, lui le sauvageon solitaire et bagarreur. Mais d'autres sentiments plus forts vont bientôt les attirer et les lier à jamais, contre tous et tout. Leurs destins se rapprochent, leurs liens se resserrent, et ils utilisent tous les subterfuges pour lier leurs vies.
Mais la "grande" guerre gronde déjà. Ils vont s'aimer. Totalement. Follement. Passionnément. Comme les plus grandes passions de la littérature et de la mythologie.



Je dois avouer que je ne connaissais pas E-C Djaziri et que je fus un peu déçu au démarrage de ma lecture. Je m'attendais à un roman exotique, plus étranger à ma culture, j'étais parti avec l'idée d'un certain dépaysement, . et je me retrouve en plein chez moi, au milieu de mes racines profondes. Ce livre aurait été écrit par un Français, de culture catholique de surcroît, qu'il n'aurait pas été plus juste. Djaziri a une connaissance documentaire de la France, de ses habitants, de ses us et coutumes ancestrales, du catholicisme gallican même, et des conditions de vie du début du 20è siècle, lié à une maîtrise subtile du Français*, qui nous feraient oublier qu'il est débarqué en France à l'âge de 16 ans, et qui devraient rendre jaloux plus d'un plumitif folliculaire.
Bref, si ce roman n'est pas celui que j'espérais, il n'en demeure pas moins très agréable à lire, même si très classique dans sa conception. Les personnages sont touchants, et les propos de Djaziri sonnent juste, et devraient émouvoir les plus durs à cuire... Même si son texte ne révolutionne pas la littérature du genre, sa lecture est plaisante.

* malgré quelques fautes communes en ce début du 21è. Il aurait été mieux que ECD parlât d'UN après-midi plutôt que d'une, et que ses personnages "disent" ou "répondent" quand il s'agit d'un dialogue plutôt qu'ils ne "fassent";


Vous avez lu ce livre et voudriez ajouter un commentaire ? Postez-nous votre avis et nous le publierons prochainement.

L'avis de nos lecteurs :

RETOUR PAGE ACCUEIL
Accueil HomoLibris