C'est l'été,
Balthazar a 17 ans et il est en vacances dans la maison familiale, en
province, avec sa cousine Jeanne et l'ami de celle-ci, Valentin. Loin
de Paris, il pense à Laure, à ses yeux noirs, à
leurs étreintes sombres, et à ses blessures fraîches.
La vie de Balthazar est hantée par des fantômes. On ne
les connaîtra pas tous, pas tout de suite. Mais Balthazar confesse
dès le début sa peur des autres, sa solitude intérieur,
son sentiment d'être en marge, puis par la suite sa peur de l'avenir
par le biais des interrogations du paternel. De retour à Paris,
dans les bras de Laure, Balthazar pense à Valentin, à
ce baiser qu'ils se sont donné, un soir, allongés sur
son lit. Valentin qui téléphone régulièrement
et longuement. Mais Valentin que Balthazar évite lorsqu'il passe
un jour par Paris. Toujours la solitude. Et puis un jour de manif, sous
un porche, une main se tend, une épaule accueille sa tête
fatiguée. Alors Balthazar vole .... Je jure qu'il a volé...