"Dans
une famille où co-existent le machisme le plus brutal, le snobisme
et la bigoterie, Joaquin, rejeton de la riche bourgeoisie péruvienne,
découvre son identité homosexuelle. L'apprentissage se
double d'une entrée dans le monde de la drogue. Mais, malgré
sa fréquentation des camés et des travestis, Joaquin ne
sombre pas totalement dans la marginalisation. Il finit par s'accepter
et transforme son parcours conflictuel, loin de la drogue, en une affirmation
sereine de sa condition.
L'humour et l'intelligence qui tissent ce récit à la fois
dur et désopilant font de Ne le dis à personne
une lecture passionnante et révélatrice. Non seulement
parce que selon les mots de Mario Vargas Llosa : "cet excellent
roman décrit avec désinvolture, et de l'intérieur,
la philosophie désenchantée, nihiliste et sensuelle de
la nouvelle génération", mais parce q'uil témoigne
d'un véritable talent d'écrivain."
(4è de couverture).