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Objet
de toutes les convoitises |
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Auteur |
Françoise
BOURDIN |
Lecture |
Mars
2004 |
Edition |
Belfond |
Création
Fiche |
Mars 2004 |
Parution |
2004 |
|
Origine |
France |
Traduction |
|
"A 35 ans, Alexander Leander,
lord de Donagh, est un riche aristocrate cultivé, raffiné,
élégant, et charmeur. Brillant avocat du barreau de Londres,
il sait séduire et subjuguer même. Son idylle avec Dimitri,
un jeune danseur étoile russe émigré à Londres,
n'est pas un secret pour tous. Dimitri voue une passion hors du commun
pour Alexander ; en retour, ce dernier jouerai plutôt une espèce
de jeu du chat et de la souris.... Car Alexander, lui, aime secrètement
et passionnément Mark, un de ces collaborateurs. Lentement, patiemment,
Alexander attire Mark dans ses filets. Même s'il voit Mark parfaitement
heureux et amoureux de sa femme Joyce, Alexander tisse subtilement la
toile qui capturera sa proie. D'ailleurs, Joyce n'est-elle pas elle-même
sous le charme d'Alex ?
Commence alors un vaudeville entre Alex, Mark, Joyce et Dimitri, avec
quelques satellites comme la mère d'Alex, le fantôme omniprésent
de son grand-père, etc.""
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" Objet de toutes les convoitises" est un livre ennuyeux,
digne des plus grandes heures de "aujourd'hui madame". L'auteur
met des pages et des pages, dans un style pénible et avec un
vocabulaire limité, à introduire une histoire qui tourne
très vite en eau de boudin (histoire d'ailleurs lue et relue
cent mille fois dans toute la collection Arlequin). Les personnages
n'ont aucun caractère, aucune consistance. F. Bourdin s'évertue
à décrire Alexander comme un aristocrate distingué,
cultivé, et charmeur. Quand on a de la distinction, on ne s'excuse
pas, on demande à l'être. Quand on est cultivé,
on ne "rajoute" que si on a déjà ajouté
et, de manière générale, on a un vocabulaire de
plus de 500 mots (bien sûr, tous les auteurs ne sont pas Victor
Hugo ou Umberto Eco, mais tout de même un peu d'effort !). Quant
au charme du héros, je suis toujours à le chercher !
Il est des livres dont on regrette la lecture et des auteurs dont on
évitera de lire d'autres romans. Là, on est en plein dedans
!
*
Apparemment F. Bourdin ne connait pas le verbe "ajouter",
parce qu'alors, qu'est-ce qu'elle en "rajoute".... verbe relevé
une demie douzaine de fois dans ce livre pour dire "ajouter"
!!!!
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prochainement.
L'avis de nos lecteurs
:
- Myriam,
44 ans, Calvados,Juin
2004.
Merci à Françoise
Bourdin pour cet ouvrage délicieusement bien écrit.
Pour un peu, je tombais également amoureuse de cet Alexander.
Ecrit simplement, il m'a apporté du miel pendant ce week-end
- très vite, je voulais savoir la fin - un régal. Les
mots simples sont parfois les meilleurs. Merci aux éd. Belfond.
- Nicolas,
30 ans, France,Novembre
2005.
Voici un roman sans grande surprise
qui n'a comme seul intérêt que de parler du plus grand
fantasme de l'homosexuel : une relation entre un homo et un hétéro.
Mais voilà, l'hétéro en question paraît
bien transparent. A la lecture du livre, on est frustré, c'est
trop facile. Mark tombe dans tous les pièges d'Alexander. Un
peu d'imagination, que diable ! J'aurai voulu qu'Alexander soit plus
machiavélique.
Mark est sensé être un hétéro et quand
un homme l'embrasse, il ne se pose pas de questions : il n'a pas le
temps. Et bien moi, je n'aurais pas du prendre le temps de le lire
ce bouquin
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