LUn jour cette douleur te servira
Auteur Peter CAMERON Lecture Décembre 2010
Edition Rivages Création Fiche Décembre 2010
Parution 2007 (VF 2010)
Origine USA
Traduction S. Mayoux
 
"Le fait que les gens communiquent ne signifie pas qu'ils ne sont pas solitaires."
P. Cameron. Un jour cette douleur te servira (p. 116).

New-York, été 2003. James Sveck, dix-huit ans, vit avec sa mère et sa soeur. Il visite parfois sa grand-mère à Long Island et déjeune avec son père dans les quartiers d'affaire de Manhattan. Il travaille à la galerie d'art de sa mère avec John Webster, l'assistant de sa mère, dandy trentenaire homosexuel. James sait qu'il est lui-même homosexuel, même s'il n'a pas encore vécu son homosexualité. Il rêve d'avenir. Mais pas l'avenir universitaire pour lequel on le destine.. Et l'été passe.


Voici une tranche de vie sympathique, traitée avec humour et dérision, dans un style agréable.
Le tout début m'avait laissé entrevoir un roman ennuyeux, à l'image de la production d'un Rodi ou d'un McCaulley. Et puis non, très vite le roman quitte le contemplatif mièvreux, typique de ces auteurs, pour s'enfoncer dans une espèce de délire à la Woody Allen avec beaucoup de truculence.

Ce n'est pas un très grand roman, mais c'est une lecture agréable, émaillée de réflexions judicieuses, notamment sur des thèmes qui me sont chers, comme la justesse du langage : " [...] le mauvais usage de la langue me dérange. On devrait s'exprimer correctement et clairement. Avec les mots justes." (p. 116). Voilà un axiome dont de nombreux auteurs devraient s'inspirer...




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