Voici une tranche de vie sympathique,
traitée avec humour et dérision, dans un style agréable.
Le tout début m'avait laissé entrevoir un roman ennuyeux,
à l'image de la production d'un Rodi ou d'un McCaulley. Et puis
non, très vite le roman quitte le contemplatif mièvreux,
typique de ces auteurs, pour s'enfoncer dans une espèce de délire
à la Woody Allen avec beaucoup de truculence.
Ce
n'est pas un très grand roman, mais c'est une lecture agréable,
émaillée de réflexions judicieuses, notamment sur
des thèmes qui me sont chers, comme la justesse du langage :
" [...] le mauvais usage de la langue me dérange. On
devrait s'exprimer correctement et clairement. Avec les mots justes."
(p. 116). Voilà un
axiome dont de nombreux auteurs devraient s'inspirer...