Latter days

Steve SANDVOSS : Aaron DAVIS
Wes RAMSEY : Christian MARKELLI
Rebekah JORDAN : Julie TAYLOR
Jacqueline BISSET : Lila MONTAGNE
Joseph GORDON-LEVIIT : Paul RYDER

Aaron Davis est un très beau jeune missionnaire mormon de l'Idaho venu prêcher pendant deux ans en Californie. Il est accueilli dans une communauté de trois autres jeunes mormons dont la maison avoisine celle de Christian Mikelli, un jeune gay très volage, adepte de muscu et disco. Christian collectionne les "coups", aussi quand, dans le restaurant où il travaille comme serveur, il fait part de l'arrivée d'un très beau mec dans la communauté mormonne voisine de sa maison, les paris sont lancés. Si Chris réussit à "se faire" Aaron, il doit apporter le slip de celui-ci en gage de victoire.
Chris se lance donc dans la drague d'Aaron, aidé par Julie Taylor, sa meilleure amie, qui a parié sur lui. Julie travaille également dans ce même restaurant, tenu par Lila Montagne. Aaron répond aux avances de Chris, mais l'aventure ne va pas du tout se passer comme celui-ci le pensait !

Je ne connais pas trop l'église mormonne, mais de toute façon l'intégrisme religieux n'est pas ma tasse de thé. Peut-être beaucoup de clichés sur cette église dans ce film, ce qui ne veut pas dire qu'ils soient faux ! En tout cas, l'idéologie décrite ici est proche de celles qu'on peut rencontrer chez des intégristes chrétiens de ce côté de l'Atlantique, donc même si il y a quelques erreurs ou exagérations, l'hypothèse de départ est vraisemblable !
Il n'en reste pas moins que la thématique du film est l'opposition entre deux êtres que tout devrait séparer et qui pourtant reconnaissent le grand amour l'un dans l'autre... Aaron est un jeune gay à l'esprit façonné par les interdits religieux et Chris un jouisseur individualiste. Pourtant quand ils se rencontrent, ils savent qu'ils sont faits pour s'aimer. En cela, le film est une réussite : les protagonistes sont parfaitement dessinés, sans trop de manichéisme ; le fil du récit se tient ; les rebondissements bien amenés, même si certains sont par trop "faciles" ; d'aucuns pourront regretter la fin très "américaine" ("happy end"), mais finalement, elle est dans la continuité de l'histoire.
Film pour tous !

Le DVD est disponible uniquement en Anglais avec sous-titrage Français (pas le choix !) et propose un découpage en chapitres mais pas de bonus. On regrettera l'obligation de visionner trois bandes annonces pour d'autres films du même producteur avant d'accéder au menu GRRRR.

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