"1755. Loïc, fils de pêcheur malouin a 15 ans. Ce jeune Breton, fils de la terre et de la mer, subit la misère du monde paysan. L'amour qu'il découvre avec Gwen son ami d'enfance est l'une de ses rares joies. Pourtant, il n'a d'autre avenir que de le quitter pour prendre la mer au service du roi.
Son destin va l'emporter,loin de Saint-Malo, loin de la terre de France. Aux amériques, il va conquérir la gloire et trouver l'amour. Là-bas, on le connaîtra sous le nom de "Ciel Ardent". Il aura de nombreux amants, mais ses seules pensées iront à Jacques le trappeur.
Parti de rien, en moins de cinq ans, il passera des planches d'un navire aux parquets de Versailles. A 20 ans, il rencontrera Louis XV.
Sur son berceau, trois fées s'étaient penchées.
La première lui a donné la beauté du Diable.
La deuxième l'a doté du courage du lion.
La troisième a voulu qu'il ait l'intelligence du sage."
(4è de couverture).

Bon c'est un peu Angélique Marquise des Anges, version gay et plus érotique, mais ça tient la route, c'est bien écrit et c'est chaud, très chaud (normal, dans le grand froid Canadien, faut ça...). L'histoire est tout à fait improbable, mais ce n'est pas ce que l'on demande à ce type de littérature. Donc si c'est une lecture affriolante que vous cherchez, allez y ! vous avez trouvé, c'est ce que nous avons lu de mieux dans le genre. A côté Le Proconsul et autre Les Ailes ou Teleny font très pâles figures... En plus, A. Meyer fait preuve d'une certaine culture historique, citant des anecdotes douloureuses que l'histoire officielle oublie un peu vite (style le harcèlement et le massacre des Français par George Washington et ses troupes lors de l'invasion de l'Acadie et du Québec, bien vite oubliés pour la réconciliation des peuples !). Dommage que par la suite cet auteur se soit perdu dans la littérature gay gnagnan* pour tapioles midinettes attardées (cf. pour la vie...).
Euh, juste une question : comment une première édition d'un roman peut avoir en 4ème de couverture des avis "unanimes" de lecteurs ????

* Heureusement, Alain MEYER est revenu à mieux par la suite : cf. La mémoire des pierres ...