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La
ligne noire |
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Auteur |
Jean-Christophe
GRANGE |
Lecture |
Juillet
2006 |
Edition |
Albin-Michel
(Livre de Poche) |
Création
Fiche |
Juillet 2006 |
Parution |
2004 (Poche
: 2006) |
|
Origine |
France |
Traduction |
|
Un journaliste à scandale,
jadis lui-même témoin de deux crimes crapuleux qui l'ont
touché de près, enquête sur un champion de l'apnée,
meurtrier en série, tueur de jeunes femmes. Il suit la trace
du tueur en Asie du Sud-Est, et entre en contact avec lui alors dans
le fond d'une prison thaï, se fait passer pour une jeune étudiante
en psy, découvrant peu à peu sa façon d'opérer,
son univers dément, fantasmagorique, et hallucinant. Mais ne
risque-t'il pas à son tour d'être rattrapé par ses
propres angoisses ?
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Grangé renoue ici avec le ton de "Les rivières pourpres".
Abandonnant la série B ("L'empire des loups") et l'ésotérique
("Le cercle de pierre", scénario de "Vidocq"),
il revient au polar déjanté et trépidant, au tueur
dément et halluciné, en intégrant cette fois un
enquêteur qui ne l'est pas moins, déjanté ! Le style
est toujours aussi facile, dynamique, et percutant. On retrouve ici
le Grangé qui fut grand reporter, "La ligne noire"
nous "promène" des milieux parisiens du journalisme
douteux aux confins de la jungle Thaïlandaise, sur un chemin hémoglobineux.
Hélas, la magie du "Vol des cigognes" et "Les
rivières pourpres" sont un peu loin ... "La ligne noire"
est souvent inutilement gore et en ajoute un peu dans le ton "glauque
à souhait".
Côté homo, un gardien de prison islamiste intégriste,
malsain, pervers, et S.M., qui satisfait ses plaisirs "honteux"
sur les prisonniers les plus fragiles, en compagnie de sa bande de matons
tout aussi déments que lui. C'est (de mémoire) le premier
personnage homo chez Grangé. Bien sûr, il y a des tarés
chez les homos aussi. Mais ce serait bien que Grangé nous fasse
un homo sympa et positif dans un prochain roman pour se dédouaner
de toute homophobie (?). C'est ce que nous demandons à tous les
auteurs qui utilisent l'homosexualité de leur(s) personnage(s)
pour expliquer leurs actions négatives, nerfs de leurs romans
(cf. "Le tableau du Maître
Flamand", "L'onde sépulcrale",
"Gévaudan").
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L'avis de nos lecteurs
:
-
Frédéric J.,Paris, Juillet
2006.
"La ligne noire" est un
livre consternant. Cela dit, avec Grangé je me fais "avoir"
à chaque fois par l'aspect suspense (bien réel!) et à
la fin je me dis que j'ai été un peu con d'aller jusqu'au
bout. Particulièrement avec celui-là. C'est malsain du
début à la fin, sans queue ni tête, totalement irréaliste
et, à un moment, cela part complètement en vrille. Sans
compter qu'arrivé au bout, je me suis dit "tout cela pour
si peu de choses !". Dans le genre serial killer déjanté,
il faut lire les "Racines du mal" (même si son auteur
a depuis pété un câble et est devenu plus qu'un
brin facho) : là il y a de la matière ! En plus, comme
tu le fais remarquer, la ligne noire, c'est un tantinet homophobe. Bref,
pour moi, c'est un bouquin à boycotter d'urgence !
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